Samedi 6 septembre, l’équipe d’usine Stark Future a remporté sa première victoire en SX Tour – Championnat de France Supercross, avec leur machine électrique pilotée par Michael Hicks. Une étape importante dans le parcours de cette marque pas comme les autres. Est-ce le début d’une nouvelle ère ? Benjamin Cobb, responsable des relations publiques du constructeur, répond à nos questions.

2025 est la troisème saison de Stark Future en SX Tour, et vous décrochez votre première victoire : quel effet ça fait ?
C’est incroyable, pas seulement pour l’équipe présente sur le terrain, mais pour tout Stark Future, qui repousse les limites depuis le premier jour. Cette victoire récompense un immense travail et une vraie conviction. C’est un moment marquant pour nous, et on espère qu’il y en aura beaucoup d’autres.
Cela a pris plus de temps que prévu, ou vous saviez dès le départ que ce serait une mission difficile ?
Nous savions que ce ne serait pas facile. Le supercross est l’une des disciplines les plus exigeantes de tout le sport mécanique. Nous ne sommes pas seulement là pour participer, mais pour redéfinir ce qui est possible. Donc oui, nous nous attendions à une vraie bataille et à un gros défi, mais au final, c’est la meilleure façon d’avancer et de progresser… Au bout du compte, la course est notre voie rapide vers l’amélioration.

Vous aviez aussi décroché un podium l’an dernier à Brienon avec Yannis Irsuti. Le tracé convient-il bien à vos motos ici ?
Nous avons montré de la vitesse à Saint-Georges-de-Montaigu avec le meilleur temps des qualifications SX2. Brienon a aussi toujours été un circuit qui nous réussit. La combinaison entre la traction et les sections techniques à rythme soutenu joue sur nos points forts, notamment en termes de délivrance de puissance et d’équilibre du châssis. Cela dit, notre moto devient de plus en plus polyvalente à chaque manche.
On voit de très gros progrès dans les résultats cette année. Est-ce grâce aux évolutions de la moto ou aux pilotes ?
C’est une combinaison des deux. La plateforme VARG a beaucoup évolué, surtout avec la MX 1.2, que ce soit en réglages logiciels, en suspension ou en gestion d’énergie. En parallèle, nos pilotes ont vraiment franchi un cap. Leurs retours nous ont permis de libérer tout le potentiel de la moto.

Qu’est-ce qui est différent cette année par rapport à l’an dernier ? Quelle est la plus grande avancée que vous avez réalisée ?
La plus grande avancée, c’est l’expérience. Nous avons accumulé deux saisons de données, identifié les points d’amélioration, et mis en place une boucle de retour d’informations beaucoup plus étroite entre le support course et l’ingénierie. Cette connexion a transformé notre rythme et notre confiance avant chaque épreuve.
Votre équipe est-elle à 100 % prête, ou pensez-vous avoir encore une marge de progression ?
Nous ne sommes jamais 100 % satisfaits ; c’est dans notre ADN. Cette victoire est une étape majeure, mais nous voyons encore énormément d’opportunités pour grandir, affiner et repousser les performances encore plus loin. Nous ne faisons que commencer.
